
T'as le profil ? #6
De salarié au siège, à franchisé !
Quand on hésite à entreprendre, on se demande souvent s’il existe un “bon” parcours, un chemin idéal pour devenir franchisé. L’histoire de François-Louis, 36 ans, marié et papa d’un enfant de 4 ans et demi, franchisé Weldom à Loudun, prouve qu’il n’y a pas de chemin tout tracé. Il nous raconte.
Quel a été ton parcours avant d’ouvrir ton magasin Weldom ?
Je suis né à Roubaix, dans une famille où le commerce faisait partie du quotidien. Mes parents étaient pharmaciens et pour accéder à notre maison il fallait traverser la pharmacie de ma maman. Il y avait un miroir sans tain à l’entrée, devant lequel j’ai passé quelques heures : on pouvait voir les clients mais eux ne nous voyaient pas. J’ai donc été baigné dans le commerce depuis tout petit !
À côté de ça, on ne peut pas dire que j’étais l’élève modèle. J’ai toujours un peu galéré à l’école, mais j’ai travaillé dur et mes parents m’ont beaucoup soutenu. J’ai fait l’IESEG ; je n’avais pas de facilités, mais la persévérance m’a permis de réussir.
À la sortie de l’école, j’avais envie d’entreprendre, mais pas encore d’idées précises. Comme beaucoup d’étudiants en commerce à l’époque, j’ai été recruté par un cabinet d’audit et expertise comptable : EY. Et c’est là qu’a commencé ma vie professionnelle, dans un cabinet, à Lille.
J’allais chaque semaine dans des PME à taille humaine, pour faire leurs comptes et les conseiller. J’adorais aller à la rencontre d’entrepreneurs, découvrir leur quotidien, les écouter. Je les admirais et j’avais envie d’être comme eux.
Comment en es-tu venu à t’intéresser à la franchise ?
Au bout de trois ans, j’avais fait le tour de mon poste et toujours cette envie d’entreprendre. Je suis donc allé au salon de la franchise : c’était une évidence pour moi. J’ai discuté avec beaucoup de franchises, dont Weldom ! Mais moi j’avais plutôt en tête le secteur alimentaire, un marché qui me semblait sécuritaire.
Je me suis tourné vers un grand groupement, j’ai passé des entretiens, j’étais emballé. Mais on m’a rappelé que j’étais jeune (j’avais 26 ans à l’époque), qu’il fallait que je fasse mes armes sur le terrain avant de me lancer. J’ai pris une claque sur le coup, mais avec le recul aujourd’hui, je comprends leur décision et je les remercie !
J’ai donc cherché un job sur le terrain et une enseigne de bricolage connue m’a proposé un poste de contrôleur de gestion magasin. C’était l’équilibre parfait : un pied sur le terrain et un pied dans la gestion. J’ai intégré un magasin dans le nord et j’ai vraiment adoré. À tel point que j’ai un peu laissé de côté mon envie d’entreprendre. J’ai ensuite évolué dans un second magasin du même groupe, dans le top 10, avec l’ambition de devenir directeur du contrôle de gestion au niveau régional. J’ai adoré. Puis le contexte a fait qu’il n’y avait pas de places pour moi dans l’évolution régionale. On m’a proposé un poste au siège, mais ça me faisait peur : je voulais rester sur le terrain.
Qu’est-ce qui t’a finalement amené chez Weldom ?
Un cabinet de recrutement m’a proposé de rejoindre Weldom comme contrôleur de gestion réseau. Le poste idéal pour moi et puis j’étais ravi d’intégrer une entreprise du groupe ADEO. J’en ai parlé avec ma femme car cela signifiait parcourir la France, rencontrer les magasins, collaborer avec les animateurs régionaux… Et elle a dit oui, alors c’était parti !
Très vite, j’ai pris plus de responsabilités avec notamment la partie expansion des magasins. En parallèle de ça, je jetai un œil sur les ouvertures de magasins car c’était le deal dès le départ avec Weldom : je ne voulais pas mettre de côté mon envie d’entreprendre. Ils ont été d’accord, mais ils me conseillaient de
rester minimum 3 ans à mon poste avant de me lancer dans la franchise.
Au bout de 3 ans, j’ai fait une offre pour reprendre un magasin, mais ça ne s’est pas finalisé. Le directeur financier m’a alors proposé le poste de Leader Data Performance, c’est l’équivalent de responsable du contrôle de gestion de l’entreprise Weldom. Je m’y suis éclaté et j’ai continué à avancer en tant que salarié, tout en gardant la liberté de postuler sur des magasins.
Comment le projet de franchisé s’est-il concrétisé ?
Weldom m’a proposé le magasin de Loudun et là tout s’est aligné. Je voulais une reprise, pas une création. Je voulais que les lieux soient propriétés de l’enseigne et je voulais être proche d’une grande ville pour que ma femme, infirmière anesthésiste, puisse s’épanouir professionnellement.
Loudun cochait toutes les cases et grâce à l’accompagnement Weldom, mon projet s’est concrétisé, j’ai repris le magasin le 10 octobre. Ce que j’aime rappeler, c’est que pour certains ça va vite, d’autres moins vite… Pour moi ça a pris un peu de temps, mais je ne regrette rien. Aujourd’hui je me sens beaucoup plus armé, je suis très content d’avoir mon parcours derrière moi (et je remercie aussi ceux qui m’ont fermé les portes à l’époque, car cela a été formateur)
Quels sont les atouts clés pour être franchisé ?
Il faut selon moi être un bon gestionnaire, un bon commerçant et un bon manager. C’est sur le volet management où je dois le plus grandir de mon côté et l’accompagnement Weldom est top pour ça. Ils nous aident à grandir sur les volets où on est le moins expert.
Comment s’est passée ton arrivée dans le magasin ?
Tout s’est très bien passé. Je connaissais déjà Weldom, les outils, les méthodes… mon parcours m’a pas mal aidé. Et puis quand je suis arrivé, j’ai dit à l’équipe : “Vous savez faire. J’ai confiance, je vous écoute.” Et pour moi c’est vraiment la clé : d’être à l’écoute de ses équipes.
J’ai gardé le directeur du magasin en place et ça se passe très bien ! On est complémentaires : lui est expert produit et terrain, moi je le suis un peu moins. On s’enrichit mutuellement et ça c’est vraiment hyper intéressant.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans la vie de franchisé ?
La diversité ! Prenons un exemple concret : je savais que j’allais être en déplacement mardi/mercredi/jeudi. Alors lundi j’ai fait les plannings pour les semaines suivantes, puis je me suis occupé de la paye car on arrive en fin de mois. J’ai ensuite validé les commandes produits, puis je suis monté sur le toit de mon magasin pour mettre la guirlande de Noël. Enfin, j’ai fait le point avec mon directeur de magasin pour anticiper mon absence. Autant vous dire qu’il n’y a pas de monotonie dans mon boulot et c’est vraiment ce que j’adore.
Et puis il y a l’instantanéité : quand on décide de quelque chose, la mise en place est hyper rapide et on voit les résultats tout de suite, c’est très satisfaisant.
Weldom t’a accompagné dans ton projet ?
Oui, clairement ! Ils m’ont toujours soutenu dans mon projet entrepreneurial. Et ils sont même allés jusqu’à l’accompagnement financier. Pour me lancer j’ai vendu ma maison et investi toutes mes économies. Weldom m’a donné un vrai coup de pouce financier.
Aujourd’hui j’ai mon magasin, mon projet, et ça, ça n’a pas de prix
Qu’est-ce que tu dirais à un ami qui hésite à se lancer ?
Quand on veut se lancer dans l’entrepreneuriat et qu’on n’est pas spécialement créatif avec une idée précise en tête (comme moi), la franchise est une super solution. Pour moi c’est comme se lancer avec un associé… mais un associé solide en qui on peut vraiment avoir confiance ! Chez Weldom, il y a un concept commercial et commerçant hyper fort et ils m’aident là où j’en ai besoin.
Et puis il y a aussi tous les autres franchisés avec qui on peut échanger et ça c’est très enrichissant.
Et puis sinon ce qu’il faut, c’est l’envie ! L’envie d’entreprendre, l’envie d’action, l’envie d’indépendance. En général c’est quelque chose que l’on ressent au fond de soi. Enfin il faut oser. Ne pas se dire qu’il y a un bon moment car il n’y a jamais un moment parfait !
Nous on en est certain, t’as bien le profil François-Louis 🧡
